À Propos de L’épilepsie > Options thérapeutiques > Chirurgie pour l’épilepsie
Quel est l’intérêt de la chirurgie dans le traitement de l’épilepsie?
Dans la population générale, 1 p. cent des gens sont prédisposés aux crises récidivantes, ce qui fait de l’épilepsie un trouble courant. Les anticonvulsivants suppriment les décharges neuronales anormales et limitent la propagation de l’activité convulsive dans le cerveau. En fait, 60 p. cent des patients obtiennent une bonne maîtrise de leur épilepsie avec ces médicaments. Des stratégies de rechange doivent être envisagées chez 40 pour cent des patients dont l’épilepsie est mal maîtrisée par les anticonvulsivants.
Y a-t-il eu des progrès récents dans la chirurgie pour l’épilepsie?
Ces progrès couplés aux améliorations réalisées dans les techniques chirurgicales ont augmenté l’innocuité et l’efficacité de la chirurgie dans le traitement de l’épilepsie.
Comment la chirurgie fonctionne-t-elle?
La chirurgie pour l’épilepsie est-elle courante?
Quels patients sont candidats à la chirurgie pour l’épilepsie?
Il est important de souligner que ce n’est pas tous les patients présentant une épilepsie réfractaire au traitement médicamenteux qui peuvent bénéficier d’une chirurgie. Les meilleurs candidats à la chirurgie ont des crises dont l’origine se situe dans une seule région relativement silencieuse, c’est-à-dire que le siège des crises peut être entièrement sectionné de façon sécuritaire.
Quels patients ne retirent aucun bienfait de la chirurgie pour l’épilepsie?
Quelles évaluations sont nécessaires pour la chirurgie?
Quels autres tests sont effectués chez le patient soumis à une chirurgie?
Quelle évaluation neuropsychologique est effectuée dans la chirurgie pour l’épilepsie?
Comment la chirurgie est-elle réalisée?
Qu’est-ce que la callosotomie dans le traitement de l’épilepsie?
Quels sont les risques et les bienfaits de la chirurgie pour l’épilepsie?
Chez les patients dont l’origine focale a été établie, le taux de succès de la chirurgie peut atteindre 80 p. cent, ce qui signifie que certains patients n’auront plus de crises au cours des 5 années suivant la chirurgie, certains éprouveront des auras à l’occasion et d’autres devront prendre des anticonvulsivants. Chez les patients présentant des crises généralisées sans foyer épileptogène, les résultats ne sont pas aussi bons. Néanmoins, ils peuvent bénéficier d’une amélioration avec la chirurgie.